Gakinameh, mercenaire

Votre personnage

Nom : Gakinameh
Age (facultatif) : la quarantaine (un bon équivalent humain 26 ans ?)
Race : Céraste elfe
Classe (les modérateurs peuvent la refuser) : Mercenaire

Pouvoirs (si pouvoirs il y a) :

Intimidation

J'aimerais ajouter, au titre d'aptitude :
Maîtrise de la torture
Maîtrise de l'entrave (noeuds, cordes...)
Noviciat en persuasion
Noviciat en soins
Noviciat en herbologie

Armes :

actuellement épée longue, masse légère et arbalète légère, en plus d'un assortiment de couteaux

Description physique :

Taille relativement haute pour sa race, bien que pas vraiment visible parce que voûtée. Une peau rèche, presque écailleuse aux articulations, trois traînées chitineuses asymétriques en guise de cornes avortées, des oreilles pointues, des yeux très clairs, une silhouette positivement bien sculptée. Des cheveux mi-longs d'un roux sombre sale. Des ongles à la limite de griffes. Dans l'ensemble, vraiment pas terrible, selon les critères elfiques. Déjà, pour des critères humains... Mais bon, elle n'est pas non plus repoussante, si on arrive à faire abstraction de son haleine. Oeil gauche particulier : iris fragmenté.


Description psychologique :

C'est avant tout une égoïste aboutie. Intéressée presque exclusivement par l'instant présent. "La loyauté, c'est de la blague. Le profit commun, ça, ça peut être intéressant, " et " Se battre quoi ? Loyalement ? Hein ? C'est quoi c'te c... " font partie de ses axiomes basiques. Ne possède globalement aucune passion, ni aucune intérêt particulier, si ce n'est qu'elle bien boire, frapper et avoir de l'argent. Ses propres prédispositions à assurer sa survie personnelle avant toute chose ne l'empêchent pas de pouvoir se lancer dans des entreprises risquées ou sans espoir. Elle sait être cruelle et charitable (pas en même temps, cela dit), et n'a aucun scrupule à être l'un ou l'autre. Cette hybride ne connaît pas la honte, et n'éprouve aucune rancoeur spéciale, si ce n'est contre le monde en général, l'exil, les lendemains de cuite et les gens qu'elle juge désagréables (les prototypes et stéréotypes paladinesques extrêmistes entrant souvent dans cette dernière catégorie). Gakinameh est facile à agacer, vraiment difficile à mettre en colère, et quant au pardon... ça dépend de la saison et de la couleur des nuages, pour ainsi dire. Un bon moyen d'arranger les choses est d'en discuter autour d'un repas copieux. Faut juste voir qui est au menu. En outre, cette mercenaire ne connaît le racisme que par le mauvais bout : pour elle, tout ce qui se mange, qui a une prime sur la tête, les cornes ou les ailes a par nature droit au même traitement. Par contre, elle a très bien ressenti ce qu'on pensait d'elle. Après, allez savoir si c'était purement racial ou franchement influencé par de vagues considérations psychologiques... Ah, oui. Elle peut être courageuse, aveugle même, ou très lâche. Un coup de dé, en quelque sorte. Elle baisse sans honte les yeux et la tête, surtout quand elle a dans l'idée qu'elle peut en profiter pour placer un coup de dague en douce. C'est loin d'être une flèche, mais en temps normal, le fait qu'elle soit patiente, vicieuse et sans scrupule compense bien.


Histoire :

L'histoire de Gakinameh ne comptera pas parmi les romans à l'eau de rose. Il s'agit d'une hybride céraste elfe, qui n'a pas tiré grand'chose de sa moitié pâlichonne et qui écrit le livre de sa vie avec de l'alcool et du sang en guise d'encre. Elle naquit dans un territoire peu actif, peu développé et pas vraiment utopique, et fut dans la foulée abandonnée dans un village anodin. N'ayant pas la chance de vivre dans une pièce de théâtre, ses parents ne lui laissèrent rien, strictement rien qui puisse établir un lien avec eux, et ils disparurent chacun de leur côté sans laisser de traces. Cela, Gakinameh ne le sut qu'assez tard, ayant longtemps pensé qu'elle était née de parents humains... enfin ce qui reste d'humain lorsque l'ébriété profonde et la violence sont au rendez-vous à chaque minute du quotidien. Rien d'extraordinaire là-dedans non plus, juste une simple et bête déchéance vers le degré zéro de l'espèce humaine, par le chemin des agriculteurs sans un rond. Dans ce joli nid d'amour, la demi-elfe grandit, se fit les dents et développa des idées bien ancrées sur le règne des forts et l'exclusivité d'un seul but : la survie personnelle. Au fur et à mesure que le temps passait, les caractères physiques de sa race s'affirmèrent : une peau rèche, presque écailleuse aux articulations, trois traînées chitineuses asymétriques en guise de cornes avortées, des oreilles pointues, des yeux très clairs, une silhouette positivement bien sculptée. La puissance physique, elle connaissait, sans y exceller. La magie, non. Dans une crise de colère au début de son adolescence, elle éventra son père d'adoption, tâche rendue aisée par un état d'ébriété avancé. Son premier réflexe en se calmant fut de vérifier qu'il était bien mort. Elle fut déçue. Elle l'acheva. Evidemment, cela compliqua quelque peu les relations de voisinage, et ce qui restait de ce magnifique noyau familial prit la route, à destination de "plus loin". Elle ne tua pas sa mère adoptive, mais la vendit quelques années plus tard pour payer des dettes de jeu et s'envirer. Peu de temps après, elle s'enrôlait dans une bande de "gens du métier". Ou "du milieu". Bref "eux". Ou plus communément "ils". "Ils" faisaient généralement dans la chasse de tête, les réductions au silence et autres tâches ingrates qu'on confie en tournant les yeux et en tendant une bourse bien pleine. Non qu'elle ait eu un bon niveau de combattante - les rixes de bistrots, elle avait assidûment étudié ; les vrais affrontements, non - elle était cantonnée à un rôle équivalent à celui de moussaillon. Ce rôle de seconde ligne lui permit de développer un certain talent en tâches de seconde main. Autant dire qu'elle était souvent chargée de la communication (ou de la communicativité ?) et de la gestion des invités, avant et après. En d'autres termes, elle se mit à avoir de bons résultats en torture, en maîtrise des noeuds, cordes, chaînes et accessoires, et en élimination de cadavres. C'est à cette époque qu'elle commença à varier de régime : dans certaines périodes creuses, les repas consistants se faisaient rares, et gaspiller des brassées de viande fraîche, c'est-à-dire de victimes encore tièdes et entières (enfin...) lui faisait mal au coeur. Elle y remédia. Globalement, les nains avaient mauvais goût, mais ils empruntaient tout de même le même chemin que les autres. Comme de bien entendu, cette façon de vivre lui apporta quelques soucis. Elle eut, à plusieurs reprises, de la chance de ne pas être éxécutée. Elle fit de la prison, dont elle goûta tous les délices, notamment en cellules mixtes. Elle passa aussi par les bons soins de plusieurs bourreaux qu'elle reconnut pour certains et sans erreur comme aussi doués qu'elle. Mais l'un dans l'autre, elle survécut.
N'allez pas croire que Gakinameh, ou Niti Six Doigts pour les habitués (à la main droite : cinq griffes et un scalpel), était fondamentalement mauvaise. Juste que son ange gardien s'était mis très tôt en vacances pour durée indéterminée et avait oublié la rentrée des classes. On vit comme on peut, on trouve comme on peut l'argent pour payer sa bouteille, et quand on dispose d'une certaine expérience, on est vite tentée de la mettre à profit pour redresser la situation. Dans les rares moments où elle était en fonds, elle faisait ses offrandes aux temples, suivait les codes de la charité, aidait la veuve et l'orphelin, même si elle ne se gênait pas pour lui piquer son quatre-heures. Preuve de ses bonnes dispositions, elle travailla presque un an dans une congrégation pacifiste, en tant qu'employée de ménage, parfois gardienne, un petit temps aux côtés de l'herboriste - le meilleur moyen de faire parler quelqu'un, c'est de lui poser longtemps et beaucoup de fois les bonnes questions, mais quand une main dérape, il faut bien redresser le tir, aussi connaissait-elle quelques bases en soins d'urgence et en plantes diverses - et finalement fut chassée pour avoir vendu un patient qui avait une prime collée aux épaules. C'est peut-être à ce moment-là qu'elle découvrit que ses quelques menus talents en persuasion avaient peut-être une vague connotation magique, et elle tenta de les amplifier, mais sans maître ni guide, aussi ses efforts ne furent-ils pas courronnés de grands résultats.
La guerre... Au début, Gakinameh l'avait vue en seconde ligne, comme toujours, oscillant entre des rôles de pillard et de franc-tireur. Une grande période de lâcheté personnelle, dans l'ensemble. Et puis tout s'était accéléré et densifié. Le fait d'avoir passé pas mal de temps à fond de cachot ou dans un hôpital de fortune - ah, l'herboristerie, la charcuterie, les basses besognes... - lui avait un peu éloigné les armes des mains, mais bon, en toutes circonstances il y a des comptes à régler, de ceux que l'on délègue pour une poignée d'argent, et les affaires sont les affaires, même - ou surtout ? - à la petite semaine.
Plus récemment, elle avait "travaillé" à son propre compte, modestement, et bourlingué par-ci par-là comme matelot ou débardeur sans envergure. Deux ou trois mauvaises expériences de chasse sur cette île lui avaient quelque peu fait passer le goût du gibier, mais avaient généré une certaine rancoeur. De personnel, elle ne possédait rien de stable : à force de voler, d'acheter, de vendre et d'être volée, l'équipement, les bijoux et tout ce qu'on pouvait échanger contre une bouchée de pain ne faisaient pas long feu. Quant à des spécificités physiques... son apparence cadrait relativement bien avec son mode de vie. A l'exception de son oeil gauche. Celui-là avait souffert d'une décharge magique qui ne lui était pas destinée mais dont elle tira comme séquelle un iris parcellisé, comme dispersé au hasard sur toute la surface de l'oeil. D'où quelques troubles de vue en cas de forte lumière de temps à autres, mais c'était surtout l'aspect esthétique qui était le plus sensible.


Ce qu’elle aime : un bon alcool, un bon repas, une bonne baston, un après-midi passé à rien faire dans un champ ensoleillé, recevoir un salaire conséquent honnêtement gagné, s'approprier indécemment des salaires conséquents en toute impunité, se balader seule avant l'aube...

Ce qu’elle n’aime pas :l'idée de retourner en prison ou en salle de torture. Les extrêmistes obtus. De temps à autre les gens nettement plus forts et/ou plus intelligents qu'elle.

Autre chose :

Vous

Fréquence de RP : On peut viser un post quotidien, sauf le weekend
Comment avez-vous connu Eluune ? amenée par Garret
Fuseau horaire (facultatif) : Espagne ou France, selon...
Autre : N'hésitez surtout pas à me taper dessus, RP et HRP, c'est comme ça que j'me sens vivante ^^

Bon au risque de passer pour une groupie pré-ados au vocabulaire limité... Je dirais waouh!
Une plume incisive d'une délicieuse ironie, un pince sans rire qui crie de réalité, et un mot: blasée. Je suis fan du personnage et surtout de ton style d'écriture. Bravo et j'ai hâte de te voir jouer et évoluer.
Je ne sais pas trop si j'ai encore le pouvoir de le faire, mais je pense pouvoir dire que ta fiche et gracieusement validée.
En attendant la confirmation du grand chef.
Bienvenue

Bienvenue, bienvenue ! et bienvenue !
N'attendons pas Irshadan, il est à l'internat. Et ça ne vaut pas le coup de perdre du temps alors qu'il n'y a rien à redire à cette fiche. Par le pouvoir sacré de la modération, Gakinamesh, je te valide ! *waaaa*

Simple curiosité : précise-nous juste sa position concernant l'exil et ce qui s'en suit. A vrai dire je pense deviner qu'ici ou ailleurs elle mène sa vie de la même façon, et que reconquérir Eluune, elle n'y voit pas d'inconvénient tant que c'est bien payé. Mais si tu pouvais en dire un mot quand même.

Et surtout, bon jeu, tu peux y aller !

Bienvenue !

Salut à tous !

Je vous remercie pour ce chaleureux accueil (quand je disais "ne vous gênez pas pour taper", je pensais plutôt à autre chose (*grand sourire*)) !

En réponse à Lilou... le grand jeu de la maison Gaki, c'est de faire aimer des persos complètement exécrables ; faire sourire les joueurs et rendre fous les persos, d'un certain point de vue. D'ailleurs, le 'perso-unique' de ce site risque de devenir dangereux pour moi : quand je peux avoir une imbuvable, une folle (l'autre spécialité maison), et des complexées diverses, on risque moins de faire le rapprochement entre moi et mon perso, c'est sécurisant...
Mais ne nous emballons pas, je n'ai pas toujours le verbe aussi acide. Je peux aussi être simplement méchante. Ou rêveuse. Enfin, pire que mes persos, en un sens.

Merci Gerlik, ô grand orfèvre des arts modératoires !
Pour ce qui concerne l'exil... je dois vous avouer que Niti Six Doigts dérive d'un autre personnage, une semi-orc tout aussi exemplaire, mais issue d'un autre monde. Ce nouvel élément contextuel est la plus importante modification à apporter à mon stéréotype, et j'avoue hésiter encore sur quelques détails, même si dans l'ensemble, ça doit pouvoir se résumer à :

<inutile, sauter à l'autre balise>

- la guerre ne lui a pas plu. Niti Six Doigts est faite pour les actions de petite envergure, le banditisme de seconde zone. Les combats massifs la terroriseraient presque. C'est pas son monde.
- l'exil l'a fortement embêtée. D'abord, ça a chamboulé tous ses repères, il lui a fallu reconstruire ses ébauches de cartes, adapter ses vagues connaissances en survie dans la nature, dénicher de nouveau les coins qui embauchent, tester tous les tripots et tavernes (grand sacrifice, ça, oui monsieur, grand investissement de temps, c'est quelque chose, je vous assure...) et vérifier qu'ils n'évoluaient plus de façon trop rapide... Ensuite, l'exil en soi, c'est l'arrêt complet de ses activités. Difficile de continuer le bas mercenariat sur des bateaux, où tout le monde finit par tourner en rond. Plus de beuvrerie, plus de combat, plus de solitude, plus de chasse, plus rien, en somme. Vraiment une épreuve. Et pour que les charcu-docs maintiennent la tête hors de l'eau, il faut un certain renouvellement des clients.
- La colonisation, c'était déjà mieux. Des travaux de force pour le pain quotidien, des travaux d'armes pour les bons jours avec la possibilité de se faire bien voir en travaillant pour les colons et des opportunités dans le désordre généralisé. D'autres conditions que celles auxquelles elle s'était accoutumée, mais à la rigueur, on fait avec.
- Après... vivre ici ou là-bas, fondamentalement, c'est du pareil au même. C'est le changement qui gêne. Du moins le changement structuré ou les lieux clos. Un bon gros chaos incisif au lieu d'une débandade affolée aurait fait fructifier les affaires. Retourner dans l'ancien monde ou aller en visiter un autre nouveau, c'est la même chose. Elle aurait des difficultés à être nostalgique des prisons, des jours de convalescence, des séances de torture, des jours maigres...
- Sauver l'monde, par contre, c'est très clairement pas sa tasse de thé. L'héroïsme, c'est bon pour les chansons de troubadours, pas pour les cours pratiques, et surtout pas si on l'inclut dans la barque. Si en revanche on lui dit qu'il s'agit d'aller semer une panique monstre, de remporter la coupe du Harceleur et du Guerillero-qui-te-pourrit-la-vie-sans-pourtant-faire-grand-chose, là ça devient très intéressant. Et évidemment, l'argent est un plus.
- Néanmoins, en ce qui concerne l'argent... en avoir un peu, c'est bien. En avoir conséquemment, c'est mieux. Mais "en avoir trop", pour elle, c'est tout à fait possible et c'est en relation directe avec le fait de se retrouver avec le même contrat que d'habitude, mais épinglé sur les oreilles au lieu de l'avoir en poche. Etre dans une situation aisée lui semble beaucoup mieux qu'être riche.
- Aquérir une renommée héroïque lui paraît également une mauvaise idée. Qui irait contracterait les services du Défenseur Des Vertus Et Du Royaume, toutes majuscules comprises, pour aller signifier à son voisin, moyennant une menue rétribution, que sa façon de regarder telle membre de sa famille lui déplaît profondément ? Et puis... les héros font des trucs idiots. Se sacrifier pour des idées, par exemple. Aussi crétin que d'aller brouter les mauvaises herbes du toit quand on propose un banquet bien au chaud.
- Cela dit, mon hybride n'est pas aussi prosaïque que ce qui est au dessus laisse entendre. Faire d'autres choses, juste pour le sport ou pour changer d'air, ça lui convient. Aller taper du drow juste pour leur exprimer que passer des mois sur un rafiot branlant à bouffer du poisson, du poisson et du poisson, ça ne compterait pas parmi ses meilleurs souvenirs, c'est parfaitement envisageable. Dans la mesure où on fait ça efficacement : pas de pitié stupide, pas de plans à la paladin... Et dix-sept ans, c'est loin d'être suffisant pour qu'il y ait prescription. Tout au plus, ça permet de faire les choses calmement plutôt que de cogner sans discernement. C'est en restant calme qu'on communique le mieux. Qu'on fait communiquer le mieux, aussi.

</inutile, recommencer à lire à partir d'ici>

C'est sans transition, mais je pense que quelques mots sur moi-IRL, ça ne ferait pas de mal. Je suis une Marseillaise de 22 ans qui a vécu les traumatismes des classes prépa (PC), et qui actuellement barboterait gentilment en école d'ingé, spé Environnement, si je n'étais pas en échange semestriel dans une fac espagnole. J'ai une connaissance limitée des jeux de rôle en général, mais j'aime bien écrire. Globalement, je fais dans le perso touche-à-tout optimisé-RP, ce qui revient souvent à du anti-optimisé-caracs. Parenthèse pour qui me connaîtrait, je continue à me venger d'avoir un prénom à coucher dehors sur mes persos, oui.


On va dire que les transitions, ce sera pour demain. En relisant mon post actuel... il part dans tous les sens et serait presque honteux, mais c'étaient des choses que j'avais envie de dire en sus du "merci pour votre accueil" qui constitue, contre toute proportionnalité volumique, le coeur de ce message. Pataper ?

Missi, Luth !

PS: si quelqu'un a sous la main un avatar qui peut coller...

En effet, je n'ai là rien à redire !

Je te valide à mon tour, juste pour la forme, et je te dis bravo ! (J'avoue avoir explosé de rire à l'explication de ton surnom ^^)


P.S pour Lilou : Mais si t'as le droit

Bienvenue parmis nous !