Votre personnage
Nom :Gerlik de Logarnar
Age : 83
Race : nain du clan Logarnar
Classe : représentant du peuple nain au conseil d'Etat, et archéologue à ses heures perdues
Pouvoirs : aucune capacité magique. Pourtant Gerlik a essayé (souvenez vous "élémentaire mon cher gerlik"!) : en compagnie de son ami Peki, il a un jour tenté de s'exposer à une déferlante de magie élémentaire qu'il avait lui-même créée en dirigeant la foudre sur des cristaux magiques. il espérait ainsi se charger en magie brute, et apprendre à l'utiliser. Ce fut un échec complet, tous les appareils lui pétèrent à la figure et les effets secondaires furent passablement génant...
Armes : Une hache, évidemment. Gerlik a été soldat durant la Deuxième Guerre, puis il a cessé de combattre : pendant la Troisième Guerre, contre Baaldum, ce sont surtout ses neurones qui ont été utiles. Aujourd'hui, sur Dalarya, Gerlik a repris l'entrainement, mais il n'est pas et ne sera sans doute jamais un guerrier hors-pairs.
Description physique :Imaginez un nain, et vous avez Gerlik. Autrefois, Gerlik se distinguait par son absence de barbe (il avait jurée de la raser dans que le peuple nain ne serait pas gouverné par un souverrain légitime), mais il arbore maintenant une pillosité luxuriante, soigneusement nettoyée et lissée. Il porte aussi souvent de petites lunettes rondes enchantées pour reposer ses yeux fatigués par de trop nombreuses nuits de lectures.
Description psychologique : En digne descendant du clan Logarnar, et lointain parent du légendaire souverrain Orkoson, gerlik est extrêment ouvert d'esprit. Il prone le rapprochement entre tous les peuples d'Eluune, et encourage de ce fait les jeunes nains à sortir des mines pour aller découvrir le monde. Curieux, intellectuel, Gerlik a très vite fait de la recherche du savoir son objectif absolu : comme il le dit lui même "si les gens étaient moins cons, ils feraient moins de conneries". Il étudie dans tous les domaines, mais se livre moins volontiers qu'avant à des expériences inconsidérées (la maturité vient tard chez les nains !). Il a appris au fil des Guerres à se montrer courageux même dans des situations risquées, mais jamais de façon complètement inconsciente : le courage, c'est aussi savoir battre en retraite au bon moment !
Histoire : Gerlik est né dans le clan nain de Logarnar, en tant que petit fils d’un cousin du père d’Orkoson, alors héritier du trône. Ce lien de parenté idéal fut assez étroit pour lui assurer une éducation complète et une enfance agréable, loin des travaux des mines, tout en étant trop modeste pour lui donner une place au conseil du clan. En résumé Gerlik n’était prédestiné à rien d’autres qu’à avoir une vie heureuse.
Il passa donc ses 25 premières années, âge de la majorité naine, à étudier le maniement de la hache, les coefficients de friabilité des différentes roches, les coutumes naines… Puis il fut appelé lui aussi à prendre part à la Deuxième Guerre qui sévissait depuis 19 ans déjà.
Il combattit ainsi jusqu’à la fin des hostilités et eut même l’honneur de prendre part au périple d’Orkoson pour rassembler tous les peuples, selon les idéaux de tolérance propre à Logarnar : c’est de cette époque que date son dévouement sans borne pour le nouveau roi nain. Malgré tout, Gerlik demeura un soldat parmi les autres et ne s’illustra jamais en héros.
Après la victoire sur les démons, il put enfin regagner Kav-Dak et y reprendre une vie tranquille à l’âge de 54 ans, la fleur de l’âge chez les nains. Il continua de s’exercer à la hache et lut beaucoup des textes de ses ancêtres. Tout devait changer 11 ans après…
Lorsqu’Orkoson décida de partir d'Eluune définitivement, Gerlik ressentit une très vive douleur tant son amour pour le souverain était grand depuis la guerre. Il pleura toutes les larmes de son corps puis assista impuissant à la « guerre silencieuse », menée par le poignard et le poison, qui vit l’ascension du fanatique religieux Nior-tor-Arparas du clan Johrkara. A ce moment, Gerlik résolut de protéger le peuple nain contre celui qu’il considérait comme un usurpateur.
Il demanda audience au conseil de Logarnar et prit la parole pour appeler son clan à se rebeller contre l’autorité du grand prêtre. Les siens étaient bien sûr de son avis, mais lorsque la chose s’ébruita dans les autres clans, Logarnar n’eut d’autres choix que de bannir Gerlik, car celui-ci avait violé une importante tradition : ne jamais tenter de renverser son souverain.
« Tout le clan brûle de s’opposer à l’usurpateur, lui dit son père, mais en l’affirmant aussi clairement tu as violé une de nos coutumes les plus sacrées. C’est pour cela que nous devons te bannir : si nous ne le faisons pas, l’honneur de Logarnar sera sali et nous perdrons toute la considération des autres clans. Va-t-en donc, mon fils, avec la bénédiction de tous les tiens… Agis si tu le peux contre Johrkara mais ne le fais pas au nom des nôtres…»
Ainsi banni, Gerlik se mit à errer sur Eluune, fermement décidé à trouver un moyen de renverser Nior-tor-Arparas, et à faire sortir son peuple de l'obscurantisme où le nouveau souverain l'avait plongé. Il rencontra beaucoup de gens, appris beaucoup, lut beaucoup. Puis il se fixa dans la capitale, Napolis, où il se lia avec la Reine Vina de Havreblanc, à qui il jura fidélité. Dès lors, il fit le choix de repousser à plus tard sa tentative de renversement du roi nain, et mit ses neurones au services d'Eluune, qui se préparait déjà à la Troisième Guerre.
A force de lecture (il fréquenta assidument la bibliothèque royale), il devint (je le dis en toute modestie) un des plus cultivés des habitants d'Eluune. Très au fait des anciennes légendes, il permit de mettre la main sur d'ancien artéfacts célestes qui se révélèrent très utiles contre les démons. Mais sa curiosité lui joua aussi des tours, notamment lorsqu'il voulu se lancer dans un domaine qui le dépassait, à savoir la magie.
Pendant la Troisième Guerre, Gerlik ne combattit pas physiquement mais se révéla très utile au pouvoir central de Napolis : par l'ingéniosité dont il fit preuve dans la gestion de la crise, il seconda fidèlement la reine, parfois dépassée par tout ce qui était à faire.
Au cours de la guerre, le moment qu'il attendait arriva enfin : Nior-tor-arparas gérait si mal la guerre que les Montagnes Naines étaient dans une situation stratégique critique. Gerlik en profita pour renverser l'usurpateur, mais refusa de devenir roi des nains lui-même. Grâce à ce retournement de situation, les nains sortirent de leur isolationnisme et se mirent à participer avec les autres peuples à une stratégie globale de défense, ce qui renversa le cours de la guerre en faveur d'Eluune.
Mais malgré la victoire contre Baaldum, les Eluunis ne furent pas à même de repousser l'invasion des drows et durent s'exiler sur Dalarya. Là encore, Gerlik joua un rôle très important pour instaurer un minimum d'organisation dans le désastre, ainsi que pour sauver des flammes une partie du patrimoine littéraire d'Eluune : si tous les livres de la bibliothèque de Kanja n'ont pas été perdus, c'est grâce à lui !
Devenu un héros pour son peuple, Gerlik fut alors nommé "représentant nain au conseil d'état" et prit part au nouveau système politique qui se mettait en place. Cette fonction est source de motivation pour lui : son seul regret est d'avoir moins de temps à consacrer à ses recherches (notamment dans le domaine archéologique). Il a également repris l'entraînement militaire, afin d'être pret à toute éventualité, même si il sait qu'il ne sera jamais un grand guerrier...
Ce qu’il aime : la vie, la liberté, la connaissance, lire des livres
Ce qu’il n’aime pas : se battre, les cons, les fanatiques religieux, les brutes, savoir Eluune aux mains des drows
Autre chose : Bien qu'il n'ait pas le temps de faire les recherches archéologiques nécessaires lui-même, Gerlik ne cesse de se demander si Dalarya a été habitée avant leur arrivée, et si oui, par qui...
Vous
Fréquence de RP : perso pas fait pour jouer beaucoup, mais nécessaire à l'histoire
Comment avez-vous connu Eluune ? par Aldaron
Autre : cacahuète